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Outils analogiques et digitaux Partie 3

- Julie BOUCHONVILLE

Outils analogiques et digitaux Partie 3

Cette semaine, nous refermons le dossier des outils susceptibles de nous aider à organiser notre quotidien et nos obligations professionnelles.

Retrouver ici :

La Partie 1

La Partie 2

Choisir le bon outil selon ses besoins personnels

Ayant à présent totalement embrouillé mon lecteur, je me retrouve dans la position privilégiée de lui proposer une porte de sortie de la confusion. Nous faut-il passer au tout digital ? Au tout analogique ? Nos smartphones sont-ils maléfiques ou susceptibles de nous sauver ?

Bien sûr, cela dépend. De quoi ? Des besoins de chacun.

 

Voici un mode opératoire qui me semble à peu près cohérent :

1) Identifier les besoins précis. Où, au juste, a-t-on besoin d’aide, en étant réaliste[1] ?

2) Établir une liste de priorités personnelles liées à la manière de fonctionner : est-il plus important d’avoir des rappels externes ? De limiter les distractions ? De bénéficier d’une prise en main rapide ? D’avoir des récompenses externes à la fin d’une tâche[2] ? De maîtriser l’apparence d’une interface ? Chacune de ces caractéristiques a un poids différent pour chaque personne.

3) Identifier les outils susceptibles d’aider, sans décider de prime abord si l’on préférera leur version numérique ou analogique.

4) Déterminer où aura lieu le gros de l’organisation et du travail : dans quelle mesure le système d’organisation a-t-il besoin d’être portable ?

5) Par domaine à organiser, déterminer s’il est préférable d’utiliser un outil digital ou analogique, en sachant qu’il est bien sûr acceptable d’intégrer des périodes d’essai, voire d’utiliser les deux pour une même chose dans des approches complémentaires[3].

6) Avancer petit à petit. Changer toute une routine d’un seul coup est plutôt perturbant et a peu de chance de se maintenir dès que l’effet « nouveau jouet » se sera estompé. Je suggère vraiment de commencer par un ou deux postes, pas plus.

 

En parler avec un spécialiste en TCC

Comme je l’ai dit précédemment, mettre en place des stratégies pour mieux gérer le quotidien et limiter la charge mentale, dans les domaines personnels comme professionnels, est cohérent avec la thérapie cognitive et comportementale. Cette dernière, lorsqu’elle est déployée pour lutter contre les problèmes de dysfonction exécutive, de gestion du quotidien et/ou d’étourderie typiques du TDAH, ressemble beaucoup à des sessions d’organisation. Si mon lecteur, quel que soit son neurotype ou son trouble du développement, pense que l’aide d’un professionnel pourrait lui être utile, je l’encourage à se tourner vers cette option.

Un complément à un vrai thérapeute en chair et en os est l’excellent manuel Surmonter le TDAH de l’adulte de Regis Lopez et Audrey Roques[4], déjà mentionné sur ce blog.

 

Conclusion

J’espère avoir, avec cette série d’articles, débroussaillé un peu le terrain pour mon lecteur, et lui avoir proposé une alternative s’il avait l’impression qu’aucune technique de gestion ne fonctionnait pour lui. Je conclurai avec un rappel que personne — personne — n’est effectivement productif 8 h par jour[5], et que viser la perfection, surtout quand on part avec un handicap, revient à se tirer une balle dans le pied. Les outils de gestion du quotidien permettent de mieux prendre en charge certains aspects de notre vie, professionnels comme personnels, mais l’illusion de la perfection n’est jamais que cela : une illusion.

 

Je retrouve mon lecteur dès le 10 septembre pour un nouvel article.



[1]J’inclus cette idée de réalisme parce qu’il peut être tentant, quand on découvre des outils d’organisation, de se dire qu’avec ces nouveaux pouvoirs, tout est possible et que l’heure est venue d’apprendre deux langues, se lancer dans une compétition sportive, boire 2 L de thé vert tous les matins et nettoyer sa maison 90 minutes par jour tout en mangeant équilibré à chaque repas.

[2]Beaucoup d’applis fonctionnant sur le principe de la gamification du quotidien donnent des récompenses à chaque accomplissement d’une tâche planifiée.

[3]À titre personnel, j’ai un agenda analogique, qui me sert à du suivi de projet léger, et contient mes tâches à accomplir, mes habitudes à suivre, ainsi que mes évènements quotidiens ; un agenda digital personnel, partagé avec ma tendre moitié pour qu’elle soit au courant de mes disponibilités sans devoir me les demander, et un agenda professionnel qui centralise lui-même deux autres agendas professionnels correspondant à deux plateformes de gestion de la clientèle. Tous les agendas digitaux communiquent entre eux, et m’envoient un email de rappel tous les soirs concernant ma journée du lendemain, et je mets à jour l’agenda analogique plusieurs fois par semaine.

[4]J’encourage mon lecteur à se procurer la box complète s’il s’achète le livre : https://www.tdah-adulte.fr/product-page/surmonter-le-tdah-de-l-adulte, l’agenda inclus est aussi pénible qu’efficace.

[5]Les sources ne s’accordent pas sur un chiffre précis, mais il semblerait que 3 h à 5 h de vrai travail soit plus proche de la réalité.

Pour toute question sur nos articles de blog, contactez la rédactrice à : juliebouchonville@gmail.com


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